Au cours de notre vie, nos préoccupations et le stress que nous subissons au quotidien, voilent de plus en plus notre conscience. Notre mental est submergé par plein de pensées qui nous parasitent, cela nous éloignent alors peu à peu de notre réalité objective, ce qui peut nous installer dans en état de souffrance.

Qui est concerné ?

Tout le monde est concerné par le stress, des agents stressants se rencontrent tout au long de la vie, le travail, la vie familiale, la maladie, le changement, déménagement, séparation, deuil (traumatismes).

Chaque individu réagit différemment au stress, en fonction de son passé, de ses émotions, de son vécu.

Comment agit la sophrologie sur le stress et les angoisses :

Le stress agit sur notre système nerveux autonome, qui est composé d’une branche sympathique et une branche parasympathique.

Alors que le système sympathique agit sur l’organisme comme un accélérateur, il augmente tous les symptômes du stress.

Le système parasympathique agit lui, comme un ralentisseur, un « inhibiteur », il abaisse ainsi tous les symptômes du stress.

La sophrologie agit directement sur le système parasympathique et vient réguler notre système nerveux.

En 1956, Hans Selye, fondateur de l’institut de médecine et de chirurgie expérimentale de Montréal Biologiste et endocrinologue enrichit la recherche d’un concept nouveau : le syndrome général d’adaptation : le S.G.A est la réponse de l’organisme à une situation perçue comme désagréable ou dangereuse auxquelles il est exposé.

Il définit le stress et le distingue en 3 phases :

1. La réaction d’alarme : Se caractérise par diverses modifications sanguines et hormonales ainsi que par une stimulation de certaines zones du cerveau. Grâce à la production d’adrénaline et noradrénaline, elle prépare l’organisme à réagir quand il se trouve face à un danger quelconque.
2. La phase de résistance : Si le danger persiste, l’organisme mobilise toutes les défenses contre les agents stresseurs en employant une énergie considérable. D’autres hormones sont libérées les Glucocorticoïdes, celles-ci maintient à un niveau élevé les sources d’énergie. La fatigue caractérise cette phase, Des sensations apparaissent : sensation d’oppression, boule dans la gorge, bouche sèche, estomac noué, digestion difficile, maux de tête, insomnies, transpiration abondante, muscles tendus. Ces sensations désagréables seront responsables d’inquiétudes qui se transformeront en anxiété chronique. L’individu devient de plus en plus fragile et ses capacités d’adaptation s’amoindrissent. C’est à ce moment-là qu’on observe l’apparition de maladies psychosomatiques : Ulcère gastroduodénale, tachycardie, spasmophilie, hypertension artérielle….
3. La phase d’épuisement : C’est le stade ultime du stress. Le sujet a consommé toutes ses réserves, il a dépassé ses propres limites et maintenant il se sent incapable de lutter contre le stress. Des désordres métaboliques, physiologiques et psychologiques s’ensuivent.

Certains symptômes pourraient paraitres bénins mais c’est leur répétition, leur durée et leur cumul qui pourra vous alerter :

• Symptômes physiques : Tensions musculaires, fatigue, maux de tête, palpitations, eczéma, psoriasis, troubles intestinaux,…
• Symptômes comportementaux : Alimentation perturbée, consommation de substances addictives, troubles du sommeil, isolement, repli sur soi,…
• Symptômes cognitifs et émotionnels : Anxiété, irritabilité, tic, abattement (pouvant conduire à la dépression), perte de l’estime de soi, sentiment de ne pas être à la hauteur, troubles de l’humeur, difficultés de concentration et de mémorisation, brusque changement d’humeur ou de comportement…